Des adieux
Oh, qu'il est bon de savoir où aller
L'errance est un très mauvais allié
De l'insousciance connaitre le prénom
Le vide est un mauvais compagnon
Le vide est un mauvais compagnon
Oh, qu'il est bon de ce sentir aimé
Sans condition mais sans à-côté
Mais les feuilles mortes s'envolent au gré du vent
Et de la sorte font les sentiments
Et de la sorte font les sentiments
S'aimer comme autrefois, c'est hélas, je le crois
Un pêché d'innocence
À quoi bon s'accrocher aux ruines d'un été
Quand l'hiver est immense
Oh, qu'il est dur de ne pas regretter
Laisser derrière, sans se retourner
Les longues étreintes se brisent en un instant
Nous nous aimions depuis si longtemps
Nous nous aimons depuis si longtemps
Oh, qu'il est dur de laisser le courant
Faire de nos âmes tout ce qu'il entend
Les chagrins d'amour se ramassent à la pelle
Quand l'un accourt, l'autre bat de l'aile
Quand l'un est court, l'autre est éternel
Être ceux d'autrefois, c'est hélas, je le crois
Un trop plein d'ignorance
À quoi bon museler l'envie de liberté
Qui nous brûle et nous lance
Si d'amour il n'y a sans tristesse et dégât
Conjuguons nos silences
Puisque c'est un combat, puisqu'il n'y a plus qu'à
Se rendre à l'évidence
S'aimer comme autrefois, c'est hélas, je le crois
Un jeu perdu d'avance
On se dit attristé que c'est la destinés
Que c'est la providence
Si d'amour il n'y a sans peine et sans effroi
Sans misère et souffrance
Je préfère à jamais aux Cupidons archers
Tirer ma révérence