Promenade
Dans une éclaircie de bois j’ai par accident ramené un remède collé dans les fibres de mon linge
Mes manches ont rougi, gênées par cette visite imposée
Mais elles se sont dit que c’était bien pour faire circuler le sang
Dans un racoin de brume, j’aurais dû écrire sur un Post-it
Qu’il faut toujours pomper sinon, on devient des moins que rien
Mis à part des grafignes dans la tête des pentes pour les mollеts
Les promenades sont vainеs, elles ne sont ni devise ou monnaie
Mais les châteaux de maïs peuvent apparemment capturer
La grosse pé-peine enfouie dans ton sac à dos depuis des millions d’années