De l'homme à l'animal
Quand le rouge se moie tout au fond de ses yeux
Teinté de gris, teinté de noir mais jamais plus teinté de bleu
Le ciel se voile au dessus ce soir
Quand l'air se déchaîne jusqu'au bout de mes ailes
L'orage pleut ses dernière forces pour que l'envol redevienne frêle
Et le vent souffle si fort ce soir
Et de l'homme à l'animal, il va, et il vient
L'orage s'installe dans ses mains, dans ses gestes
Les mouvements sont bas, ils étouffent et je reste là
À le voir manquer d'air
Et de l'homme à l'animal, il va, et il vient
Et le doute s'installe dans ses mains, dans ses gestes
Les mouvements sont bas, il en crève et je reste là
Juste au bord de l'enfer
Les crédences autour de moi ils m'accompagnent
Et dans l'escorte qui sera mienne ils me désarment
Et puis me guindent et je leurs cède, à coeur ouvert
Les larmes coulent dans les flammes et les éteignent
Après les larmes vient le silence, il dit qu'il reste, il dit qu'il m'aime
Et je l'accueille à bras ouverts
Et de l'homme à l'animal, il va, et il vient
L'orage s'installe dans ses mains, dans ses gestes
Les mouvements sont bas, ils étouffent et je reste là
À le voir manquer d'air
Et de l'homme à l'animal, il va, et il vient
Le doute s'installe dans ses mains, dans ses gestes
Les mouvements sont bas, il en crève et je reste là
Juste au bord de l'enfer
Le silence m'a déposé là sur le bord
Je m'échoue là, en bord de mer entre les algues et les baleines
Et le soleil, oui, reprend son règne
Il me caresse, l'air de rien, il me ramène
Ses mains sont douces, ses mains sont pleines de précautions et de poèmes
Et de l'orage
Je suis la reine
Et de l'homme à l'animal, il va, et il vient
L'orage s'installe dans ses mains, dans ses gestes
Les mouvements sont bas, ils étouffent et je reste là
Juste au bord de l'enfer
Et de l'homme à l'animal, il va, et il vient
Le doute s'installe dans ses mains, dans ses gestes
Les mouvements sont bas, il en crève et je reste là
Juste au bord de l'enfer