CAROLINE
Dans le tumulte infernal
D'un gigantesque bal
De quatorze juillet
Ton coeur fit à sa façon
Une révolution
Mais seul ton corps dansait
La Carmagnole
Tu acceptais ton destin
Mais gardais néanmoins
Malgré tes airs frivoles
Ton coeur pour l’homme de ta vie
Caroline chérie
Dans l’immense tourbillon
Quand l’enfer des passions
Enflammait les esprits
Toi tout simplement armée
De ta seule beauté
Tu as su à tout prix
Garder ta tête
En faisant des concessions
Car l’âme a ses raisons
Que la raison rejette
L’amour vaut bien quelques folies
Caroline chérie
Tu vivais de la folle moisson
Des doux printemps de ta vie
Et quand tu criais non
Tout en toi semblait dire oui
À l’amour comme à l’amour
Tu as suivi le cours
Tracé par ton destin
Et ta jeunesse en péril
Suspendue à un fil
N’appartenait à rien
Ni à personne
Mais rêvait à l’homme qui
Allume de ces nuits
Qui vous révolutionnent
T’apportant la joie par ce cri
Caroline chérie