Houle
Peu m'importe ton bonheur maintenant
Et même, pour être honnête, je te souhaite tristesse, regrets et déceptions
En venir à haïr pour de nouveau rêver
Tout se paie mais tout a-t-il un prix ?
A pousser au paroxysme les chiennes de douleurs
On oublie qui on est, on oublie ce que l'on vaut
Je suis l'abri, le cocon de ses névroses
Les faire siennes, c'est accepter qu'elles nous nécrosent
Mais il n'y aura pas plus belle nuit que celle de leurs morts
Quel bel acte d'amour serait-ce que de s'entretuer
Mais il n'y aura pas plus belle nuit que celle de leurs morts
Je t'aime, tout autant que je te hais
Que je te hais
Du gâchis, tant pis, plus d'état d'âme
Plus froide sera la lame
Abreuve-toi, à plus forte raison
De ce déluge d'illusion
La houle est passée. Faites place au vide