DIEU SAIT
Devons-nous laisser
Au triste sort aller
Corps et âmes au spleen
Comme ces larves divines ?
Sommes-nous cloués seuls
Au sol comme ces ailes en deuil
D’un bonheur, figés
En plein coeur, épinglés
Oh ! Comme j’aimerais
En un jour me métamorphoser
Dieu sait que c’est difficile
En un jour de changer
Si c’est la vie qui décide
Pour vous rencontrer
Je n’ai que vers la lumière où aller
Combien nous faut-il
De vies pour s’envoler ?
Un papillon futile
Un par million d’années
Et si nous étions vides
De trop vouloir garder
Ces nymphes aux armes fragiles
Comme nos âmes infantiles