IL SUFFIRAIT
Il suffirait de presque rien
Que sur la plage au loin
S’arrête
L’hiver qui s’étale
Sur la mer si pâle
Ta silhouette
Il suffirait de presque rien
Que sur la jetée quelqu’un
Apparaisse
Pour que dans son regard au moins
J’aperçoive le tien
Peut être
Il suffirait il suffirait
Qu’un été abandonne
A jamais son automne
Pour t’aimer comme personne
Comme une femme aime un homme.
Il suffirait de presque rien
Que les grilles du jardin
Soient ouvertes
Pour que ton souffle l’air de rien
Soit le souffle l’air marin
Qui m’entête.
Il suffirait
Il suffirait il suffirait
Qu’un été abandonne
A jamais son automne
Pour t’aimer comme personne
Comme une femme aime un homme.