OSTENDE
Didier SUSTRAC
T’as du gris au fond des yeux
Du crayon à mine sur tes doigts de cendre
Des oiseaux dans tes cheveux
Comme des idées folles au gré des vents de Flandres
Maintenant de brume à peine plus
Qu’une page blanche
Le loin de tes dunes au fil des rues
Soudain s’épanche
Ostende
J’attendrai la mer
Et les filles d’Angleterre
Ostende
J’irai prendre l’air
Mais dis moi comment faire
Je ne sais plus
A ton front l’hiver navigue
Pose des soleils de givre sur les bancs
Danse le chien sur la digue
Emporte l’homme et son livre d’océan
Maintenant de brume à peine plus
Qu’une page blanche
Le loin de tes dunes au fil des rues
Soudain s’épanche