Juste un exemple

Pour commencer ce thème m’a fait douter
Y a trop de façons de le raconter mais que deux façons de l’écouter
Soit t’es du bon côté soit reste bien camouflé si tu veux continuer à mâcher des deux côtés

Pour commencer ce thème m’a fait douter
Y a trop de façons de le raconter mais que deux façons de l’écouter
Soit t’es du bon côté soit reste bien camouflé si tu veux continuer à mâcher des deux côtés

C’est l’histoire d’une femme qui n’aurait pas dû l’écouter
Depuis ce jour où il l’invita à prendre le goûter
Mais ça n’est pas sa faute il n’y avait à l’époque aucune raison de douter
Tant il paraissait doux tant il marchait le dos voûté

Entre l’honnête et le désavoué
Ce type était un homme entre le normal et le sous doué
Il avait cette plaie de l’enfance qui attirait les anges
Et elle s’approchait de lui pour le couver

Elle s’est amouraché puis a vite déchanté
Quand elle vu les textos qu’avec une autre fille il échangeait
Confier ce drame aurait pu tout changer
Mais elle a pris sur elle de peur que ses proches lui disent tout jeter

Car dans cette relation bien qu’il la déroutait
Son mec avait le don de lui faire croire qu’il aimait sa beauté
Mais plus ses mots sont doux plus ils vont lui coûter
Elle ferme les yeux et en profite chaque fois pour les écouter

Car en effet chaque fois qu’il lui souris elle se met à douter
Pourquoi d’un coup ce rire qui paraît trop forcé
Et puis deux trois coup de gueule contre la société
Et puis c’est sur le mur qu’il termine son couplet

Un soir en voulant prendre ses mains pour le réconforter
Elle vit ses phalanges pleines de sang des coups portés.
Elle releva la tête Mais ne vit que le rouge dans ses yeux colères
Et des sourcils froncés

**Refrain**
Si je me répète dans mes rimes et les couplets
C’est pour celles qui ont reçues Les gifles et les coups de pied
Qui s’en sortent après tant d’années passées sous silence voûtées tant elles ont été envoûtées
**

Il n’y a qu’en l’ayant vécu qu’on le ressent vraiment
Je ne fais que l’écrire rappeler les sentiments
Elle pousse parfois des cris parfois parfois des larmoiements
Lui il a des arguments tels des aboiements

C’est pas le moment Pour elle
Elle n’est qu’une forme de vie dont le cœur est en ciment
Y compris elle personne n’y rentre
Alors se détacher du vrai c’est sa seule défense et
C’est plus facile en silence de faire son propre reniement
Si c’est pas sur le visage c’est quand même sur la peau
Une semaine sur deux sur le haut et l’autre sur le bas du corps
Il lui donne en rentrant du bar mais aussi du boulot
Et trouve toujours un nouveau défaut pour lui montrer qu'elle a tort

Trois mois plus tard c'est fait elle a des nausées
Elle n'ose plus oser elle s'est persuadée qu'elle était faible
Elle ne voit plus le monde en rosé Sa bouche névrosée
Quand elle voit le résultat positif du test

Trois mois plus tard ses armes elle les a déposées.
Elle noie sa douleur dans le rosé pour oublier qu'elle est faible.
Elle ne voit que du monde la nausée. Enceinte d'un monstre,
Elle va devoir composé pour mettre au monde le meilleur d'elle

**Refrain**
Si je me répète dans mes rimes et les couplets
C’est pour celles qui ont reçues Les gifles et les coups de pied
Qui s’en sortent après tant d’années passées sous silence voûtées tant elles ont été envoûtées

**

Y a trop d'problèmes dans ce monde pour tous les dénouer
Mais y en a qui devrait déjà ne plus exister
Cette histoire se finira où tu le préfères
Entre le commissariat et le cimetière.

C'est le genre de thème qui manque à la radio
Qui alimente les faits divers et le porno
C'est celui qui te fait baisser les yeux dans la rame de métro
Celui qu'on tait depuis que le mâle règne sur le troupeau.

Y a des animaux qui sont plus humains que ces êtres
A la tête creuse mais assez lourdes pour donner des coups de têtes.
Si t'écoutes encore et que tu bats ta femme,
Je prie le ciel pour que tu souffres si fort et que tu supplies pour que la mort te prennes.

Car ton geste a semé sa graine dans sa descendance dans l'après.
Y a pas qu'une vie que t'as brisée avec tes coudes avec tes pieds.
C'est systémique de la violence naît la détresse puis la misère
Et par ton acte tu réitère la bêtise de tes paires

Enfin j'finirai par une strophe éternelle,
Dédiée aux femmes qui veulent fuir à celles qui veulent des ailes.
Pourvu que tu t'en sortes et tu soignes tes plaies,
Qui que tu sois regarde toi t'es belle

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