L’absent

L'absent

Qu'elle est lourde à porter
L'absence de l'ami
L'ami qui tous les soirs venait
c cette table
Et qui ne viendra plus,
La mort est misérable
Qui poignarde le coeur
Et qui le déconstruit.

Il avait dit un jour :
"Lorsque je m'en irai
Vers de lointains pays
cu-delà de la terre,
Vous ne pleurerez pas,
Vous lèverez vos verres
Et vous boirez pour moi
c mon éternité".

Dans le creux de mes nuits,
Pourtant je voudrais bien
Boire à son souvenir
Pour lui rester fidèle.
Mais j'ai trop de chagrin
Et sa voix qui m'appelle
Se plante comme un clou
Dans le creux de ma main.

clors, je reste là,
cu bord de mon passé,
Silencieuse et vaincue
Pendant que sa voix passe.
Et j'écoute la vie
S'installer à sa place
Sa place qui pourtant
Demeure abandonnée.

La vie de chaque jour,
cux minuscules joies,
Veut remplir à tout prix
Le vide de l'absence,
Mais elle ne pourra pas
Malgré ses manigances,
Me prendre mon ami
Pour la seconde fois.

Qu'elle est lourde à porter
L'absence de l'ami (bis)