Monarque

Tu me fais danser les lèvres
Ma maison à moi c'est toi
C'est trop pour nos corps la fièvre
Qui nous prend fort comme tes bras

Si c'était la fin du monde
Je ne bougerais pas plus que ça
La mort n'est pas assez grande
Pour nous détourner de nos joies

Tricote-moi nos touchers
Pour les palper même quand j'pars
On se vivra sans flancher
Malgré la joie par milliards

Je bâtirai un chalet
Entre tes côtes de monarque
Pour m'y bronzer tout juillet
Nager dans tes veines sans barque

Sur ta peau je fais mes crocs
Dans ton vaisseau je m'endors
Dans ta gueule je carnivore
Les gâteaux qui font éclore

Si c'était la fin du monde
Je ne bougerais pas plus que ça
La mort n'est pas assez grande
Pour nous détourner de nos joies

Si c'était la fin du monde
Je ne bougerais plus que ça
La mort n'est pas assez grande
Pour nous détourner de nos joies