Bref

[Couplet 1]
J'suis de retour comme Benzema
Mais ne chanterai pas la Marseillaise pour céder au cistes-ra de la patrie
J'fais de la musique comme je l'entends mais bref je suis le club dans la matrice
J'suis cerné pas le temps
Éscorté pas le clan
J'ai poussé parmi les poètes que la rue a endurcis éclaboussé par le sang
Comme Brigante j'ai grandi dans l'impasse gros
Je dirige ma vie comme un maestro
Nique la volaille, dans mes rêves je fais des grillades de barbak de poulet sous (?)
Bref
Demain c'est loin comme le chanter les frères de Masillia a l'ancienne tah Bekli
La vie que je décris dans mes textes est loin d'avoir les charmes de Leïla Bekhti
Libre ou en calèche, gre-mai ou balèze
Un peu de fric met fin au malaise
Je prie pour évacuer mon mal-être
Mes soucis disparaissent
Que Dieu nous les allège à l'aise
On vient braquer l'oseille de la billetterie
Parisien depuis l'époque Charles Biétry
Dans ce monde de bâtard ou le méchant est heureux, là où très souvent le gentil est triste
Bref

Donne-moi l'argent que je vois si le bonheur lui résiste
J'avance en boitant attendant que la poisse qui es me pourchasse et se désiste
Les jaloux sont nombreux faut savoir brouiller les pistes
Tu fais le malade dans la street on t'envoie t'faire soigner chez le médecin légiste
Bref

[Refrain]
Un peu fêlé sur les bords
Souvent plongé dans mes pensées
J'avance muet vu que le silence est d'or
Parfois je reconnais mes torts
Parfois borné je t'envoie valser ta mère à froid direct droit dans les cordes
Un peu fêlé sur les bords
C'est vrai que souvent j'suis plongé dans mes pensées
J'avance en restant muet vu que le silence est d'or
Et je rêve au pied des sommets
À croire que mon heure va sonner
La liasse de billets
Bref bref

[Couplet 2]
Le stylo vient tatouer la feuille blanche
À l'encre noire pour qu'on trace (?)
Été hiver a regardé tomber la neige comme si je vivais au Menuires
J'ai rien ché-lâ sur le terrain, tout pour les miens
Je tacle à la Vincent Guérin
Tu me dois haja gros, je t'oublierai jamais comme le 17 octobre 61
Chez nous sa graille avec les mains faut pas t'étonner que j'y aille pas avec le dos de la llère-cui, bref
J'y crois un peu mais dans le fond je me dis c'est cuit comme pour les refrés qui font pas la ère-pri
Deux choix possibles pour être riche
Soit tu rentre cagoulé breliké dans la BNP
Ou faire un son d'enculé pour aller t'faire chroniquer ta mère à TPMP
Bref
Moi je suis entier pas à moitié
Je veux pas finir mes jours à taffer sur le sentier
J'entends ses guignols en train de chanter
Mentir pour bicrave leurs de-mer comme les vendeurs du sentier
Le rap français je vais lui casser son dentier
Il sucera moins la urbaine pop
Je marcherai jamais seul j'ai mon équipe soudée à la Jürgen Klopp
Bref

Parfois je suis bon, parfois je suis mauvais
Refré j'ai des principes d'un autre temps ou les bonhommes était vraiment solide en vrai
Je suis fidèle à ma ville comme le public anglais
Nostalgique de l'époque ou les valeurs de la rue dans le rap nous rassembler
Bref

[Refrain]
Un peu fêlé sur les bords
Souvent plongé dans mes pensées
J'avance muet vu que le silence est d'or
Parfois je reconnais mes torts
Parfois borné je t'envoie valser ta mère à froid direct droit dans les cordes
Un peu fêlé sur les bords
C'est vrai que souvent j'suis plongé dans mes pensées
J'avance en restant muet vu que le silence est d'or
Et je rêve au pied des sommets
À croire que mon heure va sonner
La liasse de billets
Bref bref