L’enfer c’est...
[Intro]
Hey.... Nizi
Yeah, yeah, yeah, Lacraps enfoiré (hey enfoiré)
[Refrain]
J'pense à cet homme mort car le froid lui a transpercé les os
Tout pour les likes, on fait que s'montrer, la haine envers ces réseaux
C'est pas nos différences sociales, ce qui nous enferme c'est les zones
Regarde-toi dans le miroir avant d'te dire que l'enfer c'est les autres
[Couplet 1]
Y'a plus rien de gai, on est en guerre, j'suis pas venu chanter mes rêves
J'veux toujours pas rentrer dans l'game, j'suis venu changer les règles
Faut bien manger donc c'est le 100 g ou l'chantier les kheys
Dis-toi-le, dans ceux qui s'en sortent, y'a que des gens téméraires
J'passe des heures devant l'PC, j'rentre en cabine pour me confesser
Toujours plus énervé, l’instrumentale mange de grandes fessées
Pas l'profil pour toucher le gros lot, paraît que j'suis trop sympathique
J'suis qu'un prolo bien trop fainéant, même la promo ça m'fatigue
Viens en concert si tu veux t'rendre compte de la violence du show
J'suis ton meilleur rappeur, en plus j'tape des ons-s quand tu chômes
Crois-moi, il te restera que les restes à avancer sans jugeote
(Voila l'extraterrestre), quand j'arrive c'est ce que les gens chuchotent
J'me fous de crever l'écran, j'veux jouer avec les lettres, innover
Pour être franc, j'pensais pas que l'être humain pouvait être si mauvais
Un conseil : ne pas s'ignorer, la franchise comme seule maitresse
Merde, j'ai vu des hommes s'immoler pour qu'on ressente leur détresse
[Refrain x2]
J'pense à cet homme mort car le froid lui a transpercé les os
Tout pour les likes, on fait que s'montrer, la haine envers ces réseaux
C'est pas nos différences sociales, ce qui nous enferme c'est les zones
Regarde-toi dans le miroir avant d'te dire que l'enfer c'est les autres
[Couplet 2]
Quant à moi, j'viens du futur, appelle-moi Trunk
Disons que j'suis en avance, genre j'suis un skate avec 3 trucks
Paraît qu'y'a une place vacante, j'arrive armé comme aux Balkans
Pas venu pour prendre des vacances, un grand doigt dans la mère à Trump
Trop la rage, t'as halluciné, grand, le rap c'est pas du ciné
Trop peur d'signer et d'me dire que j'aurais pas dû signer
Quasi impossible à sevrer, non j'suis bien trop affamé
La musique : ma dulcinée, c'est vrai mais c'est bientôt la fin mec
J'viens flinguer tes préjugés, issu des blocs mais lettré
Force à tous les réfugiés, envie de gerber quand j'lis ces décrets
Moi j'écris et crée des poèmes, beat et mélodie dans l'casque
Loin de jaloux, loin des problèmes et loin des on-dit, on se casse
Quant à la tristesse, elle fait partie de moi, disons qu'elle m'a façonné
La musique rend immortel mais j'sais qu'un jour mon heure va sonner
Par la misère assommé, aucun rappeur m'a sauvé
P'tit, soyons clairs, la rue ça pue, tu perds ton temps à zoner
On veut tous être à se-l'ai, esquiver les bracelets
La haine : une mauvais herbe, y'a certaines graines qu'il n'faut pas semer
J'rappe mes écrits parsemés d'ratures , rage et faux pas se mêlent
Encore passionné, j'trouve plus d'une centaine de flows par semaine
[Refrain x2]
J'pense à cet homme mort car le froid lui a transpercé les os
Tout pour les likes, on fait que s'montrer, la haine envers ces réseaux
C'est pas nos différences sociales, ce qui nous enferme c'est les zones
Regarde-toi dans le miroir avant d'te dire que l'enfer c'est les autres