PARDONNE MOI
Jean-Baptiste PRIOUL
Les plaines, les matins calmes
Il ne s’y habitue toujours pas
Les mers d’huile et les campagnes
Il s’y repose une nuit parfois
Une nuit parfois
Au creux de ma voix
Et dans son sommeil
Je l’entends qu’il plaide
Pardonne-moi la guerre
Pardonne-moi les champs de combat
Si je tempête et je poussière
Toi, tu tiens le coup, tu es toujours là
Tu tiens les coups, tu tiens à moi
Oui je serai sa terre
D’asile de chaire et de bras
Qu’importe sa misère
Qui suis-je pour juger de ses fracas
Quand dans la nuit parfois
Au creux de ma voix
Dans son sommeil
Je l’entends qu’il plaide
Ref
Un jour viendra la trêve
Un jour le cor te raisonnera
Echoué sur ma grève
Prendras-tu le repos du soldat