LES CORBILLARDS NE PAYENT PAS DE PARCMETRE
Rappelons que vous devez éteindre vos cigarettes et attacher vos ceintures, merci
Rappelons que vous devez éteindre vos cigarettes et attacher vos ceintures, merci
Rappelons que vous devez éteindre vos cigarettes et attacher vos ceintures, merci
Rappelons que vous devez éteindre vos cigarettes et attacher vos ceintures, merci
L’homme sous le drap blanc qu’ils transportent en civière, c’est plein de souvenirs que le siècle incinère
Des histoires d’amour, des échecs et des rires, qui s’en soucie sinon l’âme éthérée
Qui s’en soucie car sitôt enterré, les vers entament le repas familial
Je pense à la mort sur un son de Ferré, et je doute que les flammes soient très conviviales
Les corbillards ne payent pas de parcmètre, l’or et le marbre sont des valeurs refuges
L’un coté en bourse, l’autre chez les pompes funèbres, allée trente-sept, un feu follet refus
Ma bière me rappelle que, la vie, c’est l’ivresse ; ma bière me rappelle que, l’envie, c’est l’ivraie
Stérile et triste comme un ciel de novembre, mon coeur s’accélère, l’infarctus commande
Sans frais de port dans une enveloppe terreuse, mon timbre est en boîte et mon espoir posthume
Bacchus vomit sur la moquette, Éros sort un mouchoir en soie et nettoie son costume
La ville me ricane un adage à l’oreille, je n’suis qu’une poussière, comme Dante et Marc-Aurèle
Le temps collectionne nos vaines respirations, seul vainqueur selon mes estimations
La vie : ce velours sur les murs d’un bordel ; la mort est un mythe, nous sommes tous immortels
Dieu, c’est nos gosses et leur œil invincible écrasant d’un trait chaque dessin de Vinci
La vie : ce velours sur les murs d’un bordel ; la mort est un mythe, nous sommes tous immortels
Dieu, c’est nos gosses et leur œil invincible écrasant d’un trait chaque dessin de Vinci
Hara-kiri dans un bar rassis, paradis par acquis parasite
Abâtardi par la paraffine, barre à mine en main, tu parles à qui ?
C’est un peu de nous qui remplit les cendars, le tonnerre roule sur les jantes et s’en tape
Avaler, recracher air et culture sans concession jusqu'à la sépulture
Je suis ce jour et cette nuit, et ce jour est le reste et le vide, et le Dieu qui s’agite
Dans ce jour et cette nuit, et le jour est le reste, et mon utopie brûle, et mon rêve est un gîte
Les lèvres s’agitent mais aucun mot n’en sort, sûrement ce monde est un caveau ; m’endors
Sur la paillasse des illusions d’enfants que j’ai bâtie jadis avec les bouts manquants
Quelle est cette clef que je porte à mon cou ? Bibliothèque verte et Fante forment un tout
Quelques décennies puis je rejoins mon trou ; les fossoyeurs, eux aussi, forment un crew
Quelle est cette clef que je porte à mon cou ? Bibliothèque verte et Fante forment un tout
Quelques décennies puis je rejoins mon trou ; les fossoyeurs, eux aussi, forment un crew
Que feras-tu des billets dans tes poches ? La pourriture n’accepte aucun Bakchich
Que seras-tu, dilué dans tes proches ? Et leurs larmes ne sont-elles que de vulgaires praxis ?
Baisse les yeux, le soleil grave dans ta rétine des enclaves
Isolant le cœur des amours éteints, gavant l’esprit de ces calmants mesquins
Carrément, carrément par aisance, piège mon élan, tout me paraît sans
Malaisant, malaisant car les ans multiplient l’allumette par l’essence
Sex-voto, chacun sa petite mort, la renaissance offre des perspectives
Différents différends, la vie t'mord, accepte-le comme un plaisir subtil
La vie : ce velours sur les murs d’un bordel ; la mort est un mythe, nous sommes tous immortels
Dieu, c’est nos gosses et leur œil invincible écrasant d’un trait chaque dessin de Vinci
La vie : ce velours sur les murs d’un bordel ; la mort est un mythe, nous sommes tous immortels
Dieu, c’est nos gosses et leur œil invincible écrasant d’un trait chaque dessin de Vinci