Pression

[Paroles de "Pression"]

[Introduction : TonyToxik, Tonio le Vakeso et Cenza]
La lourdeur sur mon dos, je sens
Les regards dans mes yeux, je vois
Les promesses dans mes mains, je prends
Laisse les mensonges se noient dans l'son des murs, j'entends
La lourdeur sur mon dos, je sens
Les regards dans mes yeux, je vois
Les promesses dans mes mains, je prends
Laisse les mensonges se noient dans l'son des murs, j'entends

[Couplet 1 : Tonio le Vakeso]
J'enchaîne les coups d'presse comme ton fils de pute de patron
Tu sens monter l'stress quand tu dois passer cent litrons
J'ai l'impression qu'ça va partir en couille
Rah tah tah tah tah ! On vient cracher des douilles
Le style est crapuleux, un Rap pas sous une capuche
C'est la hess, y'a pas d'oasis sous mon cactus
Viens pas test ma ruche surtout si ton z-en fait d'la luge
Nique la juge, qu'elle vienne s'installer sur ma buche
Ça pue l'sexe torride dans mon couplet
J'vide mon sac sale, il est mort le temps du fair-play
Le crime paye pas, ma mère habite à la cité
Le vol, c'est ma capacité, l'oseille, c'est une nécessité
J'ai trop d'personnages, j'me noie où personne nage
Les petits vieillissent trop vite même ta grand-mère en perd son âge

[Refrain : TonyToxik, Tonio le Vakeso et Cenza]
La lourdeur sur mon dos, je sens
Les regards dans mes yeux, je vois
Les promesses dans mes mains, je prends
Laisse les mensonges se noient dans l'son des murs, j'entends
La lourdeur sur mon dos, je sens
Les regards dans mes yeux, je vois
Les promesses dans mes mains, je prends
Laisse les mensonges se noient dans l'son des murs, j'entends

[Couplet 2 : Cenza]
J'décoche une fausse note
Toujours une gamme au-dessus d'la moyenne
C'est pareil, on va pas refaire le monde avec des voyelles
Je n'fume pas c'beat sans beuh, j'le plie en deux
Nique les flics en bleu, j'écris sans jeu avec du shit qui s'effrite sans feu
Je pose, expose, aligne mes dominos sur l'échiquier
La roulette comme la roue à tournée, la route est courbée
Je bascule du mauvais côté, mieux vaut qu'ils tombent à jamais
Esquintés, d'un coup d'couteau, les plaies sont bouchées
Pour t'écourter prends donc le poids sur mes épaules
Écoutez l'hall, au fond d'mon flow trouve les mots qui découpent les tôles
J'ai trouvé l'rôle, mais j'ai l'impression qu'j'me suis trompé d'film
C'est l'désert, y a qu'le vent qui passe comme dans une trompette vide
J'défracte, sens-tu l'impact des mes propos ?
Intacts, ceux qui n'verront pas la fin sont partis trop tôt
Rien dans c'putain d'monde ne pourra combler ce trou instable
C'est comme chercher son reflet dans un grain d'sable
N'essaie pas de faire le dur où tu risquerais de te faire liquider
Nos affaires sont bien plus triangulaires que la Trinité
À force de trainer avec, le micro m'a dégoûté du Rap
J'suis écœuré pire un chbeb dégoûté d'une chatte
[XXX]

[Couplet 3 : TonyToxik]
T'es terrifié, j'fais que d'gratter, j'ai la gueule qu'est ridée
La seule vérité, c'est qu'tout l'monde a déjà menti
J'te l'garantis, pas d'galanterie, ça part en vrille si tu m'ralentis
L'uZine, les plus professionnels de tous les apprentis
Troquer l'sommeil pour croquer l'oseille avec mes affranchis
Face à un Glock, même si t'es chaud, tu perds
Dans l'block y a plus d'air, j'sens qu'tu t'es du-per dans mon globe oculaire
Écoute la version très sombre de la pression
Les récits d'un petit con aspiré au fond d'un typhon
En France t'y vois qu'du feu quand c'est la banlieue qui s'embrase
M'enlever le micro, c'est comme couper la main à Pete Sampras
MC, ici t'es comme un flic sans BAC si t'as pas d'slip sans tâche
TonyToxik voici les métaphores d'un type sans phase
En parenthèse, ça part en couille quand j'pars en crise
Mes phalanges s'brisent, un môme insolent ça fait des parents tristes
Tu veux du luzinesque Rap ? Passe ta commande, car faut qu'j'mange
J'ai sauté les étapes, j'ai fait un saut d'l'ange

[Refrain : TonyToxik, Tonio le Vakeso et Cenza]
La lourdeur sur mon dos, je sens
Les regards dans mes yeux, je vois
Les promesses dans mes mains, je prends
Laisse les mensonges se noient dans l'son des murs, j'entends
La lourdeur sur mon dos, je sens
Les regards dans mes yeux, je vois
Les promesses dans mes mains, je prends
Laisse les mensonges se noient dans l'son des murs, j'entends