P.T.S.D.
La violence que tu lançais parfois en silence
Je la porte en moi après les neuf mois dans mon ventre
Quand le soleil se lève, je suis fatiguée
Mes yeux gonflés me suppliaient pour que je me taise
J’ai longtemps laissé aller le vide dans ma tête
Sans vouloir te voir, j’ai préféré plutôt y croire
Tes mains de confort rampent à mon cou
J’étais ta chose cachée dans un trou
Je sais que tu m’aimes
Mais tu aimes mal
Je sais que tu m’aimes
Mais tu me fais mal
Si je t’écoute, j’adhère
Et si je reste, je perds
Tu me voudrais jusqu’à la fin de nos jours
Me faire vieillir à grand coups de tes mots sans amour
Les journées de folies passées à n’y rien comprendre
Je voudrais les chasser pour ne plus jamais t’entendre
Je les vies encore au creux de mon lit
Main dans la main avec mon ennui
Je sais que tu m’aimes
Mais tu aimes mal
Je sais que tu m’aimes
Mais tu me fais mal