Je Parle
Je parle de filles, je parle peu d´amour.
Je parle de la vie courante, la vie de tous les jours.
Je parle souvent de toi, je parle aussi de moi.
Même si le sujet parfois ne m´interpelle pas.
Je parle de foot, je parle bien sûr de sport.
Car j´aime voir des gens qui fournissent des efforts,
Mais pas seulement physiques, je parle aussi mental,
Car j´adore écouter le travail encéphale.
Je vois que tu m´écoutes, il n´y a plus de doute,
Je sens monter en toi une véritable déroute.
Comme un homme animal qui n´est pas ton idéal.
Tu vois ma poupée, moi aussi les mots je les étale.
Je parle.
Beaucoup trop de filles parlent.
Je parle, alors tais-toi, ne me prends pas la tête.
Je te parle comme ça pour être sûr que tu t´arrête.
Je ne suis pas misogyne du mouvement hip hop.
Replonge la tête dans tes magazines et lis ton horoscope,
Car la facilité, c´est toi qui l´a trouvée.
Je pourrais commencer, mais moi je n´aime pas hurler,
Comme une vrai pétasse qui crie, qui me menace.
En plus tu me fais face et devant moi tu joues la garce.
Voilà tu prends les nerfs, j´entends des mots vulgaires.
Tu devrais essayer de soigner ton vocabulaire.
Fais donc comme moi et ne sois pas brutal.
Petit à petit, pas à pas, mes mots se posent sans mal.
Je parle.
Beaucoup trop de filles parlent.
Je sais à quoi tu penses, je te connais trop bien,
Mais je n´ai pas la compétence de suivre ton chemin.
Ça va durer des heures, entendre bla bla bla
Et discuter de tes malheurs ne m´intéresse pas.
Voilà pourquoi les mecs ne sont jamais dans le vide.
Pas de méfait sexiste, aucun mauvais esprit.
Je ne veux pas prendre le risque d´être traité ainsi.
Alors je reste pieux et ne pense plus à rien.
Vaut mieux avoir à faire à Dieu qu´à une paire de saints.
Mais tu as deviné que là je joue le mal.
OK j´arrête de gazer et lâche mon récital.
Je parle.
Beaucoup trop de filles parlent.