Oh secourez-moi !
Secourez-moi les mains amicales
Chassez de moi les noctambules de mes solitudes
Conjurez les tourmentes où mon âme est leur proie rouge
Secourez-moi
Des fantômes blancs assoiffés dans leur antre
Vous les entendez, les chiens qui reviennent
Les marteaux répétition dans mon squelette
Secourez-moi
Comme on fait pour les noyés de l’eau noire
Qui passent sous le pont du Bout de l’Île
Dans le charroi morne des glaces et des soleils moirés
Secourez-moi
Et où glisse le ventre doux des vents frileux d’avril
Comme on fait pour l’enfant égaré
Alors que se flèchent dans ses eaux les scintillements
De la neige qui meurt sur les roches
Oh, secourez-moi
Secourez-moi
Ouh, les mains amicales
Secourez-moi les mains amicales
Par-dessus le fossé des damnations qui gestent
Et malgré les latitudes à nos voies
Secourez-moi
Des fantômes blancs assoiffés dans leur antre
Vous les entendez, les chiens qui reviennent
Les marteaux répétition dans mon squelette
Secourez-moi
Comme on fait pour les noyés de l’eau noire
Qui passent sous le pont du Bout de l’Île
Dans le charroi morne des glaces et des soleils moirés
Secourez-moi
Et où glisse le ventre doux des vents frileux d’avril
Comme on fait pour l’enfant égaré
Alors que se flèchent dans ses eaux les scintillements
De la neige qui meurt sur les roches
Oh, secourez-moi
Secourez-moi
Ouh, les mains amicales
Oh, secourez-moi
Secourez-moi
Ouh, les mains amicales
Oh, secourez-moi