Les Portes De L’Ennui
Mesdames et Messieurs, bienvenue dans le train de l'ennui
Le train qui ne déraille jamais sur ses voies de fait
Tout commence petit, déjà tout petit
Petit à petit l'ennui grandit
Mais attention, il ne faut pas confondre un embryon de sympathie
Avec un manque d'appétit
Petit, petit, cet appétit de pie voleuse
Et voilà, l'envie de vivre
De vivre à sa guise
Mais l'on se déguise, alors bientôt une humeur se glisse
On envie son voisin, on devient complice
Et déjà, l'air est vicié
Toute méchanceté vient à point nommé
Même moi, je tuerai pour une chaise
Sur laquelle me hisser en divinité, que de vanité, de viles idées
On n'hésite pas!
On égorge et on étripe
On devient vraiment cynique
C'est l'Hallali, oh la, l'as de pique
Que l'on astique, le noir aspic, le noir aspic, le noir aspic
Et lorsque la coupe est pleine, l'on se rend compte, enfin
Qu'on est pas là pour se faire emmerder par l'état
Par des tas, des tas, des tas de choses sans importance
Alors on danse
Oui, on danse
Tous en cadence
On danse
Allez, danse!