Méli-mélopée
Prends ton étoile, voyageur clandestin
Et lève les voiles dans la brûme du matin
Laisse faire les routes trop belles
Coupe à travers les ruelles
Cette voix qui t'appelle
Viendra défricher ton chemin
Et tes mains trouveront le moyen
De tenir la vie et d'y mourir enfin
Prends ton étoile, tes chansons, tes chagrins
Que se dévoile ton fruit dans tous ses grains
Que la création vienne ta vie sera la sienne
Ton âme magicienne
S'éclatera entre ses reins
Et tes mains trouveront le moyen
De tenir la vie et d'y mourir enfin
Prends ton étoile et l'espace dans tes mains
Tisse ta toile, brosse tes lendemains
Laisse aller l'esclavage
Reprends ta vie sauvage
Et que le grand ménage
Puisse alors te mener à rien!
Quand tes mains trouveront le moyen
De tenir la vie et d'y mourir enfin
Cris d'amour
Qui résonnent dans la nuit des temps
Bruit's qui courent et qui meurent
Quand le soir descend
Le matin s'est levé sans attendre
Que la nuit renaisse de ses cendres
Cris d'amour
Se fanant comme l'esprit des fleurs
Sans retour perdant, chaque jour
De leurs couleurs
Je sais bien que la vie fait en sorte
Que l'espoir viennent glisser sous la porte
Nuit sans fin où s'abîment les rêves
Comme les vagues s'égosillent sur la grève
Cris d'amour étouffés par trop d'habitudes
Suivent leur cours
Se moulant dans la solitude
Le destin prend la vie, l'envoie paître
Comme le chien tient en laisse son maître