Lyricisme
[Couplet 1 - Rochdi ]
Des fluides, brûlants des nuits de folies torrides
De solides coïts, des griffures sur les deltoïdes
Mais la Sibylle m'a dit n'espère pas trop
Une rose, bien sûr que c'est beau
Jusqu'à ce que l'épine te perfore la peau
L'argent sale a été dépensé
Juste un seul regard et j'arriverai à lire dans tes pensées
C'est pour les rimes, les poitrines que j'ai pétries
J'écris avec une seringue de méthédrine
J'ai insulté l'poète après avoir violé sa muse
J'écris des rimes sales aux heures où les esclaves s'amusent
C'est pas une femme qui sauvera mon épave du naufrage
Des nuit interminables ont enfanté une horde de lions sauvages
C'est comme mourir à 19 ans et demie
Tu connais quoi d'la beauté des femmes
T'es trop faible pour être mon ennemi
Des centaines et des centaines de textes posés
Mon sang est trop pur, mes artères ont explosé
J'verse un peu d'ma tise, rue Mathis
A force de trop courber l'échine
On attrape des rhumatismes
J'voyais mes rêves partir dans la fumée d'un sbar
Un homme de Sparte se bat
Ne pleure pas et ne négocie pas
Perdu dans le néant, des vieux mendient, des clochard meurent
Envoûté par la rue, la nuit, les boulevards sont trop charmeurs
La pleine lune me protège, qu'aurais-je pu faire
A part me perdre dans cette obscure forêt
J'finirai seule comme le Corrège
Jeune, ode à Lys, qu'elle était belle
Un parfum de paradis, tout droit sortie d'un rêve liquide
Etroit, dangereux comme le Detroit
D'Gibraltar, j'me couchais tard, mais elle hantait mes cauchemars
[Couplet 2 - Madj ]
J'dirai toujours qu'la vie est belle
Même si tu sais qu'la mienne est laide
J'attends la venue d'un événement, d'un Dieu qui saura me venir en aide
C'est dix dernières sont passées à toute bourre
Qu'ai-je semé, qu'ai-je cueilli, presque que t'chi pour faire court
J'ai connu des crises de sens, les transes du grand amour
Nan, pas trouvé de place dans mon parcours
A peine sortie d'un bourg, v'la qu'c'est reparti pour un tour
A défaut d'être tombé, follement amoureux d'une go
J'me drogue dure, j'carbure a la kro
A la vodka, au sky, au vin
Vers le divin, on y va seul a pas a vingt
J'ai pas enlève ma plume des ailes d'un séraphin
Sur ma feuille, les fleurs du mal, ont pleuré leur parfum assassin
J'donne ça en live d'un bulldozer, ramasse tes hommes avant j'en écrase un
On n'aura pas fauté, tu peux pas nier qu'nos rimes sont de toute beauté
Qu'on n'aurait donc, dû percer par mille cotés
Mais j'suis plein d'gratitude quand même, et plein d'gaieté aussi
La vie c'est elle, dis lui qu'je l'aime, dis qu'c'est une folle philosophie
J'ai des poèmes qui plaisent aux filles
Comme les poètes en font
Et des poèmes de feu pour les problèmes de fond
Nostalgique de l’époque d'Arsenik, de celle de la Reebok Classic
Du savon, jeune et con, on y croyait à fond
Désormais nous savons
Moi j'tombe dans tous les pièges pourvue qu'il sont profond
Quelle étrange maladies ai-je, j'pose la question a Xenophon
J'veux pas tes baisers au p'tit-dej
J'm'en bats de ce que les autres font
J' ai un 10g' , du jack et de la neige, mais bien sur que j'ai raison