Planète soucis
Huitième art
Mon cœur est mort, besoin d'un aide soignant (ouais)
Le public peut témoigner, j'n'ai que mon flow, celui d'un mec poignant
Des rêves de m'éloigner, mon opinion pue la colère
Parole d'un hommes que les millions n'auront jamais soigné (jamais)
On est toujours en guerre (rrr), toujours au front
Toujours en quête d'une vie facile, toujours assis au fond
Dis toi qu'on vient d'la rue, la vérité
On s'est battu plus que les autres, si on l'a eu c'est qu'on l'a mérité
Des paroles écoutées (huitième art), des milliers d'fans
Mais seul au monde lorsque mes yeux finiront dégoutés
J'ai jamais eu mon bac (c'est mort), élève trop déficient
Connu beaucoup d'épreuves mais pas les vôtres, nulles de coefficients
Perdu des vieux amis, mais le succès efface le tourniquet
Poto, pourront comprendre ceux qui ont tout niqué
Des pleurs en fond sonore (fonds sonores), à saliver devant le bonheur
À l'arrivée ça fait des bons ceaux-mor (des bons ceaux-mor, des bons ceaux-mor)
Le plaisir fait place au tourment (ouais)
J'vais mourir dans un virage
Ces fils de pute m'attendent au tournant (eh bah ouais)
Me sentir égaré, alors les fils se touchent
Gros, j'suis séparé, pas toujours là lorsque ma fille se couche
J'dois redoubler d'efforts, faire de l'oseille et des couplets de fou
Plus tard vous comprendrez qu'on m'a coupé de vous (bien plus tard)
J'en veux à toute la terre, je suis une boule de rage
Frère, ça va péter ils vont rien faire, eux et leurs couilles de lâches (rien)
100 pillons par semaine, mort de haine (mort de haine)
Pour oublier l'état de santé d'une mère en porcelaine
Je n'suis bien que sur scène, je n'serai jamais tout lisse
Parce que la vie repart en couilles quand j'repasse en coulisse (bah ouais tu crois quoi?)
Putain de caractère (caractère)
Je suis le froid ou bien le feu, le Canada ou bien le Canadair (pas l'même schéma)
Des hommes à ramasser
Ça n'ira mieux que quand la drogue et le tabac nous auront tabasser (tabasser, tabasser, tabasser)
Y a pas une somme qui peut couvrir mes peines (mes peines)
Et c'est toujours la même rengaine
Ouvrir les yeux, ne pas s'ouvrir les veines (toujours)
Mon répertoire, un vécu griffonné
Et si l'espoir c'est de l'essence, le réservoir a été siphonné (brah)
La tête rempli de shit, Moussa l'a fait ner-tour
Paris n'est pas magique, y a que la vie qui nous a joué des tours (ouais, bah ouais)
J'aurai jamais le son du climat estival
Toujours inséparable, la rue et moi c'est Vitaa et Slimane
Les rêves se mémorisent (tu connais pas gros)
On veut la plage et les palmiers
Mais l'île de France c'est pas trop l'île Maurice
J'dépeins ma vie mais sans tablier (bah rien)
J'ai vu des larmes sur un tas de billets (sur un tas de billets, sur un tas de billets)