Nos Heures Sombres
Dans le brasier des tréfonds de la conscience,
Sur le bûcher ce qui brûle c’est l’absence
Et de nos étreintes émanent encore
les incandescences du feu des remords
Toi, viens avec moi avant que la Nuit ne voit ses voiles qui se déchirent
Toi, viens près de moi,
que nos ailes se déploient juste avant que l’on chavire…
Parmi les cendres se mêlent les contresens
qui se répandent comme le poison, offense
Et j’ai sur les lèvres le vin des regrets,
le sang de nos plaies, Qui coule à jamais
le sang de nos plaies…
Toi, viens avec moi, tu seras Roi de mon Royaume des ombres
Toi, bois avec moi la coupe jusqu’à la lie
De nos heures sombres
Et que viennent les ombres
Toi, viens avec moi avant que la Nuit ne voit ses voiles qui se déchirent
Toi, viens près de moi,
que nos ailes se déploient juste avant que l’on chavire
Toi, viens avec moi, tu seras Roi de mon Royaume des ombres
Toi, bois avec moi la coupe jusqu’à la lie
De nos heures sombres
Et que viennent les ombres