Mon Roi

T’es seul
Tu mourras seul au milieu de cendres encore incandescentes
Une froide nuit de Décembre
La boule au ventre s’estompera
Quand le voile noir tombera
Ça t’étonnera toi
Qui pensais régner du sommet des montagnes jusqu’à la Toundra
Toi
Qui pensais partir comme un Roi
Tu pensais partir comme un Roi
Toi
T’avais grandi comme un Prince
Pensant avoir de l’or dans le larynx
Tout a toujours tourné autour de toi
Comme un grand manège faisant de toi le Roi
Etre invisible n’existait pas
La fuite une piste rare
L’enfant prodige ne se désiste pas
Il se nourrit du regard des autres
Et son reflet répare l’égo
Tu savais trouver le mot
Reconnaître le beau
T’en sortir lorsqu’autour de toi se resserrait l’étau
Tu aimais le centre de l’attention
Plus la tension monte
Plus il y a de monde
Plus tu réussissais l’audition
Tu aimais ce sentiment d’ascension
Tu connaissais la chanson par cœur
Des inconnus
Ne pas être attendu
Puis ils t’aimeront comme un arnaqueur
Et tu tournes comme une toupie
Et tu tournes et tu tournes et le lendemain tu oublies
Les soupirs de ceux qui comptent vraiment
De ceux qui n’ont pas de place en t’aimant
T’es comme un aimant
Et leurs souffrances ne seront jamais plus grandes que les rêves que tu leur vends
Vous êtes seuls
Toi et ton égo mourront seuls
Au milieu des cendres encore incandescentes
Une froide nuit de Décembre
La boule au ventre s’estompera
Quand le voile noir tombera
Ça t’étonnera toi
Qui pensais régner du sommet des montagnes jusqu’à la Toundra
Toi
Qui pensais partir comme un Roi
Toi
Qui pensais partir comme un Roi
Comme un Roi
Toi
Comme un Roi
Toi
Qui pensais partir comme un Roi
Comme un Roi
Toi
Comme un Roi
Comme un Roi
Comme un Roi