Vu du ciel
De nos discours et de nos silences
De nos rejets, nos attirances
De nos faits d’armes, de nos faiblesses
De toutes nos colères comme de toutes nos sagesses
De nos mystères, de nos transparences
Nos résistances ou nos résiliences
Que l’on soit cigale ou bien fourmi
Que reste-t-il quand tout est fini ?
Oh tu sais que vu du ciel
De tout ce que tu ressens
Ne restera que l’essentiel
Oh tu sais que vu du ciel
Vu de plus loin que le temps
Nos vies sont des aquarelles
De nos fiertés, de ce qu’on regrette
Sombres victoires ou douces défaites
Des nuits de spleen, des nuits de fête
De tout ce qui rassure comme de tout ce qui inquiète
Les coups de sang, les habitudes
Les ambitions, les solitudes
Que reste-t-il des souvenirs ?
Oh tu sais que vu du ciel
De tout ce que tu ressens
Ne restera que l’essentiel
Oh tu sais que vu du ciel
De tout ce que tu ressens
Ne restera que l’essentiel
Oh tu sais que vu du ciel
Vu de plus loin que le temps
Nos vies sont des aquarelles