Conte de faits

J’aurais pu crever par amour
C’était à la vie, à la mort
Mais t’es partie sans dire au revoir
Crois-moi j’en ai perdu les mots
Trop émotif, j’me suis senti maudit
Plus rien ne me motive, à part te récupérer
De ça j’en suis devenu paro, j’en ai même écrit des paroles
Je ne m’étais pas préparé, à ce que la vie ne soit pas rose
J’brise les chaines du silence, pourquoi la mort est si lente ?
Je n’peux plus avancer, j’ai les pieds dans le ciment
J’fais du rap pour oublier les peines qui parcourent mon cœur
Mon bonheur finira décimé, mon honneur finira d’essuyer mes larmes
Je n’suis pas un artiste, j’écris seulement c’que je ressens
Tout seul sur la piste, à cause de mon cœur indécent
Lente sera la descente, indécis, je perds l’usage de mes cinq sens
Des centaines de cendres, incandescentes, sortiront de ma bouche à la John Coffey
Je suis perdu, perdu, perdu, je sais qu’pour toi c’est hyper dur
J’me fous d’rester dans l’air du temps, je veux que notre histoire perdure
J’ai toutes les cartes en main mais j’gagnerai avec une paire d’as
Mon cœur est un enfant de la DAS, je l’ai tellement mal traité que je n’peux l’regarder en face
J’ai si honte de moi que mes souvenirs je les effacent
J’suis pas l’premier, ni le dernier que les vices frappent de plein fouet
J’vais pas renier ce que j’ai fait, je sais que je t’ai bafoué
Va dire à ta mère, que je n’suis pas un vilain garçon
J’ai trop fui les emmerdes, maintenant j’les combats à ma façon
Et si ça n’te va pas tu peux toujours faire tes valises
Tu te sers de moi comme appât, alors que j’t’idéalise
Tu me feras souffrir des mois avant que je réalise que tous ces efforts étaient en vain
Au moment où j’écris, t’es déjà passée à autre chose
Pour que tu sois mienne, je te jetterai des sorts appelles moi le magicien d’OZ
On se reverra un jour, quand nos pulsions seront calmées
Des gouttes de larmes sur les joues pendant que je respire l’amné
Elles avancent lentement, semblables à une petite armée
On est qu’au début de la guerre, dis-moi jusqu’où comptes-tu nous amener ?
Bébé je crois qu’j’en ai assez
Assez de notre histoire qui semble me dépasser
Je suis retourné dans l’passé, j’ai vu notre couple trépasser
On est loin du conte de fées, nous c’est les comptes que l’on fait
On est loin du conte de fées, nous c’est les comptes que l’on fait