Chamade
C’est le temps qui burine
Ta petite enfance, ton spleen
Coeur cousu
Tous rêves tus
Quand s’en est venu le pire
La mort sans prévenir
Six pieds sous l’herbe
Manquer n’est plus qu’un verbe
Pour les cons qui tambourinent
Sous l’arc triomphant du bling-bling
Am stram gram
Tout m’arrache l’âme
Mais mon coeur à la lumière
D’un de tes baisers d’atmosphère
N’est là que pour battre la chamade
Dans l’éternité entière
Dans l’éternité entière
Avant que nos atomes n’aillent
Folâtrer au Diable
Je m’accroche à toi
Je m’accroche à toi
Chamade
C’est l’amour qui crie famine
Les yeux en boutons de bottines
Dans des dédales
De souvenirs comme des balles
Quand s’en est revenue l’heure
De la camarde à pleins pleurs
Six pieds sous l’herbe
Manquer n’est même plus un verbe
Pour les techno-crânes qui bourrinent
À nous prédire des lendemains de Chine
Mais nos chiens savent
L’avenir ne se lit que dans les rues
Et mon coeur à la lumière
D’un de tes baisers d’atmosphère
N’est là que pour battre la chamade
Dans l’éternité entière
Dans l’éternité entière
Avant que nos atomes n’aillent
Folâtrer au Diable
Je m’accroche à toi
Je m’accroche à toi
Chamade
C’est le temps qui burine
Ta petite enfance, ton spleen
Toutes candeurs bues
Magies rompues
Quand s’en est venu le flou
La mort. Où êtes-vous?
Six pieds sous ruines
Manquer n’est plus que rime
Pour les cons qui tambourinent
Sous l’arc triomphant du bling bling
Am stram gram
Tout m’arrache l’âme
Mais mon coeur à la lumière
D’un de tes baisers d’atmosphère
N’est là que pour battre la chamade
Dans l’éternité entière
Dans l’éternité entière
Avant que nos atomes n’aillent
Folâtrer au Diable
Je m’accroche à toi
Je m’accroche à toi
Chamade
C’est le temps qui burine...
Tout m’arrache l’âme...