Mauvais Karma
C'est grand, c'est grand
On voit toujours du sable
Tout blanc, tout blanc
Mais le monde est fermé quand même
Dans un écran
On voit bouger les hommes, les femmes, les enfants
Dans un écran
Mais quelqu'un joue là-bas
Tire le manche vers le bas
Les choses vont et viennent
S'allument et s'éteignent
Et sont heureuses et saignent
Interminablement
Sur cet écran, sur cet écran
Pas d'avenir, pas de passé
Pas la moindre raison de vivre
Aucune raison d'exister
Pas d'avenir, pas de passé non plus
Mais d'une rive à l'autre
Faut traverser
Ne jamais regarder par la vitre arrière
Les lézards enlisés sous les bancs de pierre
Les buffles ensablés le long des rivières
Les tempes dégagées, les cheveux en arrière
Les tempes dégagées, les cheveux en arrière
Regarde et vois passer ténèbres
Regarde et vois passer ténèbres, ténèbres et lumières
Regarde et vois passer ténèbres
Regarde et vois passer ténèbres, ténèbres et lumières
Mauvais Karma
Et depuis dix mille ans, la trace d'un doigt
Qui pousse la roue
La roue de la loi
Claque la porte et tremble, tremble
Tremble, tremble
Tremble
Tremble, tremble
Pas d'avenir, pas de passé non
Mais où sont les routes?
Les routes effacées
Que sont devenues toutes
Nos pensées?
Ce monde va sans doute se briser
Que sont devenues toutes nos vies passées
Les marches sur lesquelles on a tous dansé
Nos actes, nos gestes, nos pensées?
Dans la peau de qui, de qui se sont enfoncées
Dans la peau de qui, de qui se sont enfoncées
Regarde et vois passer ténèbres
Regarde et vois passer ténèbres, ténèbres et lumières
Regarde et vois passer ténèbres
Regarde et vois passer ténèbres, ténèbres et lumières
Mauvais Karma
Au fond d'un verre, la trace d'un doigt
Comme un visage qui te ressemble
Claque la porte et tremble, tremble
Tremble, tremble
Tremble
Tremble
Mauvais Karma
Et depuis dix mille ans, la trace d'un doigt
Pousse la roue
La roue de la loi
Claque la porte et tremble, tremble
Tremble, tremble
Tremble
Tremble
Tremble, tremble
Tremble
Tremble
Claque la porte et