Krystal - Poètes dans l’âme
[Couplet 1 : Madj]
Poètes dans l'âme dès l'âge XXX
M.A.D.J., mon intérieur se métamorphose
J'ai vu le jour à Paris XVIII
J'ai 22 piges, on m'en donne plus
D'arrache-pied, j'ai travaillé
Salut ma puce, t'es magnifique, voici ma bite, sers-toi en
Chérie c'est triste, pratiquement vingt-trois ans
Rien à se foutre sous la dent
L'amour se fait latent
J'endure, j'attend depuis longtemps
Seul, je me torture le gland
J'ai rêvé de toi, et de tes yeux
Y'avait personne, on était que deux
T'avais des seins comme des soleils, ma belle
Moi j'ai pris feu, bon Dieu
J'rêve d'avoir des ailes
J'ai peur d'aborder celle qui sera la femme que j'aime
Rends-toi compte, à l'âge que j'ai
Pour ce que je fais, j'ai jamais touché de cachets
Lourd de conséquences, le petit sachet n'aura jamais su me consoler
J'ai fais mon choix, l'argent ne m'intéresse guère
J'temmerde, j'suis désolé, j'écoute les dires de ceux qui savent
Et peu importe ton Q.I., si tu ne sais pas te battre t'es cuit
Et c'est ainsi depuis la nuit des temps, M.A.D.J
[Couplet 2 : Rochdi]
Poète dans l'âme, vagabond des rues de Paname
La vie est tellement belle dans les bras d'une femme
Dix heures du mat', j'savoure une bouteille de champagne
Dans un vieux bar, de Montmartre
La ville s'éveille, la vie est belle
Chez mon disc-man, Daniel Balavoine Gainsbarre
Black, moi je m'évade avec Catherine Lara
Crois-moi, le bonheur est tout-par, suffit de le voir
Moi je l'ai vu, elle avait les yeux revolvers
Un corps de rêve, l'allure, la démarche d'une reine
Je buvais dans ses yeux verts, l'étincelle de l'éternel
Fugitive beauté sublime
Lorsque mon coeur devient liquide
La mine de mon stylo bic devient lyrique
Malheuresement, les mots ne peuvent suffir
Ecrire, la délicatesse d'une si jolie poitrine
J'aurais pu mourir à mille et une reprises
Ce genre de petit plaisir,l'or et l'argent ne peuvent l'offrir
Dorénavant, je peux mourir
Laisse-moi souffrir tranquille
(Rochdi, laisse-la partir)
Indifférence irrésistible
(Souvenir) elle ne m'a laissée qu'un spleen
Aussi léger que la fumée d'un spliff
Je m'ennivre de rêverie, comme lorsque j'avais quinze piges
Mon Dieu, ce que les filles m'inspirent
Il ne me reste qu'une pièce de vingt centimes
Et cette foutue bouteille vide
La vie est belle, ça va sans dire
J'ai senti en moi brûler le feu d'un splendide incendie
Comme j'ai pu, je m'en suis sorti
Pris dans un mélange d'ivresse et d'insomnie
Ma folie, spleen sordide
Paris ma ville magique, tes surprises n'en finissent de m'éblouir