Poussières de Krystal
[Couplet unique]
Le soleil se lève sur la capitale
Ciel sans étoile
Café noir
Paysage bizarre, hier soir il faisait froid
Paname, la savane, ses bars et ses trottoirs sales
Cowboy du macadam, j'traîne, mon vague à l'âme, le long des boulevards
Voyage dans la ville des Fleurs du Mal
Il y a une flamme dans mes yeux noirs
C'est l'histoire d'une femme, divine reine d'un château de sable, d'espoir, de lueur dans le noir
Allahu akbar
Crois moi, moi qui ai vu à la fois Dieu et le Diable dans l'regard de la reine de Saba
Je dis “au revoir” aux ânes, aux esclaves, aux paysannes
Dans mon royaume déambulent des ombres délicates
Julie n'existe pas autre part que dans mon répertoire
Quoi qu'il arrive il me restera à boire ce délicieux nectar
Et mes rêves se mélangent à l'ancre noire
Il y a l'infini à entrevoir par la sphère de l'entennoir
Tu vois, moi aussi j'ai peur du noir
L'angoisse d'un coeur qui bat ici-bas
Poussière de Krystal
J'ai voulu croire que Dieu n'existait pas, mais la vie a du charme, un soir j'ai vu sourir un chat et j'ai aperçu Charles dans la cité Jeanne d'Arc
Oh c'est tellement beau une femme à la fleur de l'âge
Le regard de Mona Lisa, Mozart, Jean-Sébastien Bach
Toutes ces choses que l'on gardent au fond de soi
Où est l'enfant qui jouait au foot et à la balançoire ?
Poussière de Krystal
Rêve d'un idéal, d'espace intersidéral
L'esclave qui sommeille en moi s'efface mais revient à la charge le plus souvent quand je ne m'y attends pas
Le temps passe aussi vite qu'une étoile
La vie est belle par delà le bien et la mal
Poussière de Krystal
Parce que je sais que je ne peux savoir et que je veux ce que je ne peux avoir
Poussière de Krystal