Parabole

Sonny Black, Yaovi Ganyo Hoyi

Vas-y. J'ai dit, coule
Crystal de mon âme
Petite perle, roule
Ton âme en réclame
Gêné face aux foules,
tu joues le polygame, des sourires, mis en moule
à plaire aux jolies dames
Vas-y. J'ai dit, coule
Je dandine sur les notes de ma tristesse, debout en pleine nuit, mon cerveau roulant sans cesse. alors que le reste du monde, s'adonne à des rêves et des songes, moi je longe les trottoirs, je le confesse. Est-ce un choix? non, j'aurais préféré être sous la couette, certes. Dormir après deux heures de pirouettes, serait chouette. Elle satisfaite, nous deux un air inepte, mais bon.
Une hirondelle, ne fera jamais le printemps
Une seule averse, ne fera jamais la moisson,
Une hirondelle, ne fera jamais le printemps
Toi et moi, ne ferons jamais le printemps
Salut sourire, ça fait un bail dis donc,
J'ai la mine dure, des cicatrices dans l'émail
Léger regain d'un phénomène qui me tenaille
je t'écris, viens prendre un verre, qu'on se défonce aux retrouvailles
Je comprends, face au recul, tu penses prudence
les mots sont volatils, même arrimés à de l'éloquence
J'ai vu ce diable, qui chez moi créa l'orage
à mon insu, mettre le couvert, s'asseoir à l'autre bout de la table face à toi,
je suis menteur. Mais j'suis comme toi, c'est l'allusion.
L'ambiguïté en toi, est forte, si ta façon te donne raison
je cite, Ghandi a dit, il est possible qu'on est tous tort.
moi à la conquête de mes rêves, chu allé
En le faisant, oui j'avoue j'ai tout largué
j'avais compris, tout ce qui brille n'est pas or
j'avais confondu le réel, et le décor, c'est d'ma faute

Instagram, ce que je porte
soit on se pique, ou on picole,
ça fume des grammes derrière les portes,
arrête ton drame, parler de la sorte
Ça dit être contre la société,
s'en bat les burnes si on les juge
Pourtant ça suit comme des moutons,
tu vois lesquels, ceux de Panurge
Mais reste que, souvent dans sa tête se
faufile l'envie d'une histoire d'amour romanesque
l'erreur tactique est telle que, volage elle sait qu'elle
même, dans sa nature, ne saurait rester fidèle
À pervertir ses valeurs,
L'amour dans son cas, a sa devise et son heure
Tout va bien, je réitère que tout va bien
Bien sûr j'ai mal, mais je te dirais que tout va bien
Un vrai homme ça ne pleure pas
tout comme ta plaie elle ne saigne pas
Ma luciole, étincelante tu tapes à l'œil,
et te dompter ferait du bien à mon orgueil
De ta lueur, éclaire la voie, vers l'oasis des utopistes,
que je puisse enfin m'abreuver.
J'irai dormir dans l'oasis des visionnaires,
sous la coupole des érudits,
Viens avec moi j'ai une idée
comprend que ça risque d'être farfelu mais
c'est mon délire, un plaisir intellectuel
de combiner le cérébral, à l'auditif
Tu connais pas, tu verras.
très souvent, c'est entre les lignes que les histoires moi je les lis.
Et c'est d'entre les lignes que mes histoires tu devrais les lire.
laisse aller tous tes acquis
te dire que, la musique s'imprime de risque
que j'ai les neurones pleines d'euphorie
et que ceci en fait, se révèle être une parabole
ouais, une parabole

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