A tes côtés
Si c’est écrit des amours quelque soit le feu
Si il y en a toujours un des deux sur les braises qui peut plus souffler
Si tout fini au cimetière quand les yeux virent au bord de mer
Tous les amours finissent un jour par échouer
Si on finit tous comme des cons sans horizons dans du béton
Sur la gueule si on finit par se cogner
Si toutes les chairs un jour reviennent à la poussière ou si tout revient à la terre
Si on n'est que là l'éternité
Tu sais je crois tous les intimes virent aux sanglots au bout du fil
Un jour ou l’autre sûr qu’on sera des étrangers
A s’envoyer par satellite histoire de se dire qu’on est quitte
Des mots d’adieux oui par texto comme des paumés
Quelque soit les pays qu’on se sera inventés, les enfants qu’on aura fait
Oui l’amour vire à l’amitié
Tu sais sans toi je pourrais pas ici-bas ou dans l’au-delà
Tu sais je crois que les soleils peuvent briller
Qu’à tes côtés
Je resterai
Je te promets, même si c’est dur, de pardonner l’impardonnable que tu m’as fait
Putain je te jure je te pardonnerai
Que je serai pas comme ces connards qui ont pour besoin que de posséder
Comme tous ces cons qui supportent pas la liberté
Que je tiendrai bon oui même si toi tu me fait ramer comme un galérien
Moi j’irai au bout du monde pour te chercher
Si la vie te prenait à moi, oui même si j’avais plus le choix que t’oublier
Tu sais que moi je combattrai
Loin des yeux, oui mais près du cœur, comme un paysan aux labeurs
Tu sais nos terres toujours moi je cultiverai
Quelque soit nos amours qui meurent, l’insurmontable des douleurs
Tu me connais moi j’ai le cœur d’un ouvrier
Je finirai pas par bégayer oui nos amours chez les huissiers
Comme ceux qui n’ont que leur malheur à dégueuler
Puis même si je vais voir les putains, quand je suis bourré, quand je suis torché
Si je fais que leur dire putain que je t’aime à en crever
A tes côtés
Même si tu veux plus me garder
A tes côtés
Je resterai
Si l’amour fait quitter la terre s’il fait surtout saigner l’artère
Face à l’abîme quand il y a qu’un pas faut s’y jeter
Quand tu voudras marier ta chair à d’autres vents d’autres hémisphères
D’autres que moi pour faire oui les guerres des tranchées
Quand t’auras le cœur arraché, quand nos amours auront cassés
Quand t’auras plus l’envie que de tout tabasser
Puisque je crois tous les fertiles un jour ou l’autre virent à l’aride
C’est la nature puis surtout vire au fumier
Quand tu seras perdu en mer quand tu chercheras la lumière dans la tempête
Pour aller voir l’autre côté
Que cette étoile aura cramée
Qu’il ne restera pour briller dans le ciel noirs de nos amours faut pas lâcher
Quand déborderont les rivières sur tous les fards de tes paupières
Au fond des mers quand le cargo aura coulé
Oui quand se noieront nos paupières au confluent des mortuaires
Tu sais la vie me mènera à tout jamais
A tes côtés
A en crever
A tes côtés
Je resterai